Michel Cymes, trop bavard sur le virus ? Il répond à ses détracteurs
Critiqué après ses interventions (médiatiques très nombreuses) sur le coronavirus, le Docteur Michel Cymes a d'abord fait son mea-culpa, mais le naturel revient au galop. Le médecin et chirurgien ORL a tenu à mettre les points sur les "i"... Et vous de le retrouver en prime-time ce mardi soir sur France2.

[Mise à jour mardi 12 mai à 18h14] Invité sur le plateau de Quotidien le 10 mars, une semaine seulement avant l'annonce du confinement en France, l'homme de télé, mais surtout médecin et chirurgien spécialisé dans l'otorhinolaryngologie, Michel Cymes, avait tenu des propos plutôt controversés au sujet du coronavirus. "C'est comme une forme de grippe un peu plus cognée que la grippe, mais cela reste une maladie virale comme on en voit tous les ans", avait alors déclaré le médecin ORL et animateur télé face à Yann Barthès, en ajoutant : "Je ne crois pas qu'un jour on va mettre toute la France en quarantaine, enfin je ne l'espère pas". Largement sous les feux des projecteurs et des caméras, le présentateur s'était rapidement attiré les foudres de ses comparses, notamment du journaliste Bruno Masure sur les réseaux sociaux et de Jean-Pierre Foucault.
"Quand on lui dit : 'Vous croyez que c'est grave ?'. Il dit : 'Non, je ne suis pas très inquiet, c'est un virus comme un autre'. Mais c'est profondément scandaleux ! Ne dites rien, la parole est extrêmement dangereuse. Donc soyez méticuleux dans le choix des mots, et surtout soyez méticuleux dans le choix des silences", avait même lâché ce dernier lors de son passage dans Ce soir chez Baba sur C8 le 25 mars.
Michel Cymes contre-attaque : "Je n'ai pas minimisé"
Sous le feu des critiques depuis lors, il a tenu, le 9 mai sur RTL et ce lundi 11 mai sur le plateau de C à vous sur France 5, à mettre les choses au clair. "Comme tous les journalistes ne sont pas assez professionnels pour aller vérifier, ils ont tous fait du copié-collé et j'ai vu dans la presse je ne sais pas combien de reprises que j'avais dit 'grippette' donc tout le monde se dit 'Il a minimisé'", a-t-il expliqué au micro de la radio.
Et de préciser quelle était sa réelle déclaration : "Aujourd'hui on répète, ce n'est pas une grippette, ce n'est pas un rhume, c'est une forme de grippe qui est un peu plus cognée que la grippe".
Malgré sa tête dure, l'ex présentateur du Magazine de la Santé a confié avoir été touché par ces attaques répétées. "Ce serait mentir de vous dire que je m'en foutais complètement (...) Ce n'est jamais très agréable, surtout quand vous ne comprenez pas pourquoi. Je n'ai pas minimisé", s'est-il défendu sur RTL. "C'est la rançon de la notoriété, de la popularité", a relativisé le médecin sur le plateau de C à vous.
#Coronavirus : "Je n'ai jamais prononcé le mot grippette " Michel Cymes revient sur les critiques dont il a fait l'objet. @OnRefaitLaTele @RTLFrance pic.twitter.com/NoOazzCNeJ
— Eric Dussart (@E_Dussart) May 10, 2020
Il y a quelques jours, l'acolyte de Marina Carrère d'Encausse avait déjà tenté de calmer le feu et le "je". "C'est vrai, j'ai peut-être commis une erreur en voulant rassurer les Français. Pourtant, je ne disais pas autre chose que ce que déclaraient les grands professeurs à l'époque. Le Covid invite à l'humilité", a admis Michel Cymes dans une interview à L'Express le 7 mai. "Quand vous êtes en vitrine, c'est vous qui vous prenez le pavé dans la gueule !", a tout de même précisé l'animateur de Ça ne Sortira pas d'ici.
Michel Cymes, favorable au retour à l'école
Concernant le déconfinement qui a débuté ce 11 mai, Michel Cymes a fait part de ses réserves au micro de RTL : "Sur le plan épidémiologique, ce lundi 11 ne marque aucun seuil particulier. Le virus se moque des calendriers, des éphémérides et des effets d'annonce ! S'il peut continuer à nous infecter, il ne privera pas!"
Celui qui sera de retour sur le petit écran dès le 12 mai pour un numéro spécial des Pouvoirs Extraordinaires du Corps Humain sur France 2 a décrit sa version de "l'après" dans les colonnes de TV Magazine."A un moment, il faut bien sortir ! Tests ou pas tests. Port du masque ou non, bien qu'il semble indispensable (...) Les choses vont se faire avec un mélange de bonheur de pouvoir renouer avec le quotidien d'avant, et le déplaisir de retrouver le bruit, le stress, les embouteillages et le reste".
Quant à la réouverture des écoles, cet expert de 62 ans semble plutôt favorable à la reprise des classes pour les enfants. Papa de trois garçons, âgés de 23, 21 et 8 ans, Michel Cymes a été contraint de donner des cours particuliers à son plus jeune fils, qu'il a eu avec sa seconde épouse Nathalie. "J'ai fait l'instit pendant deux mois et c'est un vrai métier !", a-t-il affirmé. Voilà qui est dit...