Ce métier rapporte une fortune, mais personne n'en veut - il est d'un ennui mortel

Très bien payé et avec des perspectives d'évolutions intéressantes, cette profession rebute les Français et décroche même la palme du métier le plus barbant !

Ce métier rapporte une fortune, mais personne n'en veut - il est d'un ennui mortel
© Polina Tankilevitch / Pexels

Des chercheurs de l'Université d'Essex ont étudié la perception de divers métiers en interrogeant des centaines de salariés. L'objectif ? Comprendre les critères qui rendent un emploi ennuyeux et analyser leur impact sur la santé mentale. En effet, si le burn-out est bien connu, le bore-out, soit l'épuisement par l'ennui, est tout aussi nuisible. Et pour cause, les tâches répétitives, le manque de stimulation intellectuelle et l'isolement social sont autant de facteurs de mal-être au travail.

Les résultats ont alors mis en lumière un profil type du travailleur le plus ennuyé (et perçu comme le plus ennuyant). Parmi les professions les plus touchées, on retrouve les fiscalistes, les banquiers, mais aussi les assureurs. Malgré leur importance dans la société et leurs compétences pointues, ces métiers souffrent d'une image peu dynamique. "Peut-être devrions-nous essayer de ne pas contrarier ces professions en les stéréotypant comme ennuyeuses", plaisantent les chercheurs, tout en reconnaissant que ces emplois manquent d'opportunités pour exprimer leur créativité.

L'étude souligne que ces professions offrent une stabilité financière, mais au prix d'un quotidien répétitif, cloîtré derrière un écran, avec peu d'interactions sociales. Ce qui prouve qu'un métier peut être très bien payé sans pour autant être valorisant aux yeux de la société. C'est d'ailleurs le cas des analystes de données, premiers du classement des professions les plus ennuyeuses ! 

L'analyse de leur vie, ce qu'ils font au travail et en dehors, dépeignent effectivement un portrait assez monotone. Et les analystes de données eux-mêmes auraient du mal à parler positivement de leur travail. Vous l'aurez compris, bien que ces profils soient essentiels à de nombreux secteurs, de la finance à la technologie, il semblerait que leurs journées ne soient pas si passionnantes.

Pourtant, ce métier peut rapporter gros : un analyste de données expérimenté gagne en moyenne entre 60 000 et 120 000 euros par an, avec des évolutions pouvant atteindre des postes stratégiques bien plus rémunérateurs. Alors, à quel prix seriez-vous prêt à mourir d'ennui ?