Fête interdite à l'Hôpital de Tarbes : 20 médecins face à la Police
Une soirée battait son plein le 10 novembre dans la résidence des jeunes internes en médecine d'un hôpital de Tarbes... Ni gestes barrière ni masques sur le nez... mais des bouteilles à volonté !
Alors que la France est en plein cœur d'une intense seconde vague de la pandémie de Covid-19, les policiers de Tarbes (Hautes-Pyrénées) ont découvert une fête d'une vingtaine de médecins internes dans la résidence du centre hospitalier de Bigorre, dans la nuit du 10 au 11 novembre, a-t-on appris par France Bleu Béarn.
C'est en contrôlant quatre personnes pour non respect du confinement, qui expliquaient justement sortir d'une fête vers quatre heures du matin, que les forces de l'ordre se sont aperçues de la soirée, pourtant interdite.
Pas de port du masque ni de distanciation sociale pour les fêtards, mais beaucoup d'alcool... Verbalisés, les apprentis docteurs noctambules ont d'abord expliqué que la direction avait donné son accord.
"Une attitude complètement irresponsable"
Les fautifs ont été été reçus le 12 novembre par le directeur de l'hôpital Christophe Bouriat. Il a exprimé son "très vif mécontentement" et sa "colère face à une attitude complètement irresponsable".
A la suite de cet entretien, il a assuré avoir "recadré" les internes, qui ont "reconnu les faits", au micro de France Bleu Béarn.
Christophe Bouriat a évoqué "la fougue de leur jeune âge", tout en rappelant qu'ils étaient "de futurs professionnels médicaux".
"Ils sont très affectés en ce moment, ils réalisent la gravité de leur acte... parce qu'on se doit d'être exemplaire quand on travaille dans un hôpital, surtout un hôpital lourdement touché par les patients covid", a-t-il finalement conclu.