François Hollande et Julie Gayet cambriolés : enquête record

Victimes d'une tentative de cambriolage dans leur résidence du 14e arrondissement. Julie Gayet et François Hollande ont sollicité les services de police, qui ont résolu l'affaire en seulement trois jours. Selon les informations du Point, le couple semble pouvoir se prévaloir de la diligence des services judiciaires...

François Hollande et Julie Gayet cambriolés : enquête record
© Anthony Behar/Sipa USA/SIPA

Propriétaires d'une demeure de cachet près du parc Montsouris à Paris, François Hollande et Julie Gayet ont constaté une tentative de cambriolage, alors que des travaux étaient en cours. Le couple exigeant sur la qualité des aménagements du logement avait entamé près de 400 000 euros de travaux pour transformer le lieu en un nid douillet adéquat.
Le 26 janvier 2020, selon Le Point, Julie Gayet est allée déposer plainte après avoir constaté que la porte d'entrée avait été forcée et qu'une fenêtre avait été brisée. Pensant que le commissariat de l'avenue du Maine (lui-aussi en travaux) était fermé, l'actrice de 47 ans a fait demi-tour, et c'est finalement François Hollande qui s'est occupé de joindre la police, par le biais de son officier de sécurité. L'affaire a alors pris une tournure inattendue.

Un délai d'enquête record 

Aussitôt prévenue, l'Unité de traitement des délits du parquet de Paris s'est attaquée au dossier, de même que la permanence criminelle. Julie Gayet n'avait pas eu le temps de déposer plainte, mais le fonctionnaire du service de la protection du couple s'est chargé d'informer le commissariat. Les équipes de terrain se sont déployées avec véhémence, et ont constaté l'effraction. Le cambrioleur aurait tenté d'entrer dans la maison par la porte du palier avant de rabattre sur la fenêtre du premier étage. Quelques prélèvements ont été faits, dont des traces de main retrouvées sur les lieux et un paquet de cigarettes...

Le jeune suspect de 19 ans est menacé d'expulsion

Deux jours plus tard, les forces de polices ont interpellé un suspect, un jeune homme de 19 ans né en Algérie et qui avait déjà commis un vol début janvier. Il a été placé en garde à vue le 29 janvier. Le suspect faisait déjà l'objet d'une obligation de quitter le territoire, ce qui n'avait pas encore été exécuté en raison d'un recours en appel.
Le Point précise cependant que cette tentative ayant été finalement rejetée, le jeune homme devait faire face à l'expulsion. Poursuivi également pour usage de faux en écriture, le cambrioleur devra quitter la France au terme de sa détention provisoire. 

La résolution de l'affaire en seulement trois jours est une prouesse qui suscite autant l'admiration... que l'impression d'une justice à deux vitesses.