Julie Zenatti (DALS) : "J'ai complètement accepté mon corps de maman mais..."
Révélation de la nouvelle édition de "Danse Avec Les Stars", Julie Zenatti a évolué au cours des primes. Très stressée au début de l'aventure, elle prend désormais du plaisir à danser et se réapproprie un corps avec qui la relation n'a pas toujours été simple ! Interview exclu.

Cela fait déjà 25 ans que Julie Zenatti donne de la voix avec sincérité et engagement. Ce 25 avril, elle sort son 9e album baptisé Le chemin et commence une tournée des églises. La chanteuse de 44 ans est aussi l'une des révélations de la nouvelle édition de Danse Avec Les Stars, sur TF1. Nous avons échangé avec cette artiste lumineuse concernant cette aventure qui l'a transformée ! Interview exclusive.
Comment allez-vous ?
Julie Zenatti. Je suis un peu courbaturée (rires) mais ça va !
On vous sentait angoissée au début de l'aventure mais vous semblez libérée au fil des primes. Est-ce le cas ?
Je me sens effectivement mieux dans mon corps, sur le parquet et dans l'aventure de manière générale. En fait, j'y suis vraiment allée pour m'amuser et au départ, la pression était trop forte. Enfin, je me mettais une pression qui était trop importante et je me suis rendu compte que dès que je commençais à m'amuser un petit peu, des choses un peu magiques se passaient parce que, quand on ne contrôle pas tout, parfois il y a des bonnes surprises (rires) !
Quel était votre rapport avec la danse avant de commencer cette aventure ?
J'ai toujours trouvé ça très beau. Comme beaucoup de petites filles, j'ai fait un petit peu de danse mais ce n'était pas du tout une discipline qui me correspondait dans le sens où j'avais l'impression de ne pas avoir forcément ni le corps, ni même la ténacité pour pouvoir danser.
N'avez-vous pas eu peur de vous exposer physiquement ?
C'était en même temps une peur et un challenge parce que je me suis beaucoup battue avec mon corps. De temps en temps, il m'a rappelé à l'ordre et il m'a dit que je tirais trop sur la corde. Et à chaque fois je l'ai écouté un peu tard. D'autre part, j'ai 44 ans et deux enfants qui grandissent et il faut que je pense à moi et que je m'approprie mon corps. Je pense que j'ai complètement accepté mon corps de maman mais pas du tout celui de femme. Au travers de cette aventure, j'ai décidé de me donner les moyens d'essayer d'explorer cette nouvelle féminité.
"J'ai eu un coup de cœur pour Charlotte de Turckheim, Adil Rami, Lénie et Mayane"
Cette année on a l'impression qu'il règne une très bonne atmosphère dans l'aventure.
Effectivement le casting est incroyable ! Sa grande force, c'est que nous sommes tous très heureux de nos parcours de manière générale. Il n'y a pas de frustration, qu'elle soit artistique ou sportive. Nous sommes dans la même aventure et surtout dans la même galère. Nous sommes en compétition avec nous-mêmes, parce qu'on a tous des petits trucs à régler, et nous vivons tout cela de manière bonne enfant. Nous nous soutenons énormément et nous nous entraidons beaucoup. C'est comme une colo (rires) !
Avez-vous eu des coups de cœur amicaux pour certains candidats ?
Oui pour Charlotte de Turckheim déjà mais en même temps, c'est compliqué de ne pas avoir un coup de cœur pour Charlotte d'autant que c'est réciproque. J'ai aussi eu un vrai coup de cœur pour Adil Rami. Je ne pensais pas, parce ce qu'a priori, nos deux mondes s'opposent : je suis plutôt quelqu'un de timide alors qu'il est plutôt extraverti. C'est quelqu'un que j'aime beaucoup, qui est très tendre, qui a une jolie histoire et une belle famille. Et puis j'ai eu un autre coup de cœur pour Lénie. Elle est très jeune, mais je me retrouve un petit peu en elle, pas pour ses qualités de danseuse, évidemment (rires) mais dans sa fragilité, dans la femme qu'elle est en train de devenir et puis avec toutes les questions qu'elle se pose. Je pourrais aussi parler de Mayane, parce que c'est une rencontre extraordinaire. Avoir une Mayane dans sa vie, c'est regarder la vie du bon côté et avec beaucoup d'optimisme. Mais j'ai eu le temps de tisser des liens particuliers avec chaque candidat.
Vous avez malgré tout été critiquée sur les réseaux sociaux notamment lorsque vous avez été mieux notée que Lénie par Kamel Ouali. Comment gérez-vous ces remarques parfois désobligeantes ?
Cela ne fait jamais plaisir de se faire attaquer. En plus, anonymement et un peu gratuitement parce que, finalement, je n'ai pas demandé qu'on me dise que j'étais géniale. Cela me touche toujours, mais c'est vrai que je le prends avec humour, parce que finalement tout cela n'est pas très important. Je sais où est mon combat et où est ma vie. Ce qui me touche le plus c'est de recevoir des messages de femmes et de jeunes filles qui me disent qu'elles me trouvent hyper courageuse et qu'elles n'auraient jamais osé faire ça. Ce qui me touche, c'est de me dire que finalement, malgré mes complexes, mon histoire et ma vie d'ado, puis de femme et de maman, ont trouvé un écho avec les gens.