Élodie Gossuin, sa couronne de Miss France ? "Je l'ai cassée plusieurs fois !" (Exclu)
Elle est probablement la Miss France préférée des Français et, alors que l'élection 2025 se tient ce 14 décembre sur TF1, Élodie Gossuin s'est confiée en interview au "Journal des Femmes". Salaire, appartement de fonction, que devient sa couronne... elle nous dit tout !
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Ce 14 décembre aura lieu la 95e édition du concours Miss France. Une date importante pour Élodie Gossuin, sacrée Miss France 2001 et devenue animatrice, qui ne regrette rien de cette période de sa vie ! Nous avons échangé avec celle qui, avec le naturel et la sincérité qui la caractérisent, s'est replongée pour nous dans cette période si particulière de sa vie. Interview exclusive et révélations.
Eve Gilles, la Miss France 2024, a confié qu'elle n'avait pas le souvenir d'avoir été stressée le soir de son élection. Et vous ?
J'ai été traversée par de nombreux sentiments car on plonge dans un nouveau monde. Je me souviens avoir été émerveillée mais aussi stressée parce que je savais pas du tout ce qui allait se passer. En revanche, je savais que mon destin pouvait basculer et que ne rien ne serait plus pareil.
Quand Sonia Rolland vous a posé la couronne sur la tête, avez-vous eu un moment de sidération ?
Totalement ! J'avais rêvé de vivre ce moment et en même temps j'avais terriblement peur de ce qui allait se passer et je n'avais qu'une envie : retrouver mes parents, mon frère et ma sœur ! J'avais peur de me retrouver dans une prison dorée et de ne plus rien décider de ma vie. Le lendemain, j'ai demandé à Geneviève de Fontenay si je pouvais rentrer chez moi et le soir même je dormais dans ma chambre d'ado. C'est rigolo de parler de ça aujourd'hui parce que c'est assez révélateur. Depuis, j'ai déménagé pour vivre dans le même village que mes parents et je crois que rien n'est plus important que la famille pour avancer.
"J'étais transformée après mon année de règne"
Comment avez-vous vécu votre année de règne ?
Comme un tourbillon à la fois déstabilisant et enrichissant. J'ai eu des moments de doute face à des questions de journalistes qui me mettaient mal à l'aise ou quand il y a eu des rumeurs autour de ma soi-disant transsexualité lors du concours de Miss Univers. Avant de devenir Miss France, j'étais une très jeune femme de 19 ans qui avait besoin de rester chez ses parents et à l'issue de mon année de règne, je suis devenue une jeune femme qui avait toujours besoin d'être avec sa famille, mais qui était beaucoup plus affirmée. Entre le soir où je suis élue et le soir où je remets ma couronne, je suis même physiquement transformée !
Avez-vous vécu cette année dans un appartement de fonction comme le font les Miss France désormais ?
Non, j'habitais dans un studio qui se trouvait juste à côté de la maison de Geneviève de Fontenay située à Saint Cloud. Je ne vivais donc pas dans la frénésie parisienne comme les Miss désormais. Dès que je ne me sentais pas bien, j'allais voir Geneviève et je ne me suis jamais sentie seule.
Perceviez-vous un salaire comme c'est le cas désormais ?
Non, nous étions logées, nourries et blanchies et nous étions rémunérées lors des prestations réalisées au titre de Miss France mais nous ne touchions pas de salaire à proprement parler.
Cette folle aventure aurait-elle été la même sans Geneviève de Fontenay ?
Bien sûr que non. Elle avait les mêmes valeurs que celles de ma famille et nous aidait à rester dans la vraie vie. Quand nous dormions dans des palaces, le lendemain elle faisait en sorte que nous dormions chez l'habitant après les soirs de galas. Nous allions faire nos courses nous-même et parfois nous n'avions qu'une boite de haricots verts à manger. En fait, elle nous a permis d'avoir les armes pour transformer l'essai après notre année de règne.
Vous avez confié récemment dans une interview que vous aimiez vous faire remettre à votre place par madame de Fontenay !
Totalement ! On débriefait toujours de tout jusqu'au dernier moment. Après Miss France, elle est restée comme mon agent attaché de presse non déclaré, non payé et non officiel (rires). Quoi que je fasse, j'avais besoin qu'elle me débriefe parce que je savais qu'elle serait honnête. Et même quand je ne lui demandais pas, elle m'envoyait toujours un message en disant : "Je suis fière de vous, c'était super". Elle avait un œil sur moi toujours bienveillant. Et même quand c'était négatif, j'entendais ses arguments parce qu'elle avait raison et que c'était toujours pour me faire avancer.
"Il y a une belle sororité entre Miss"
Geneviève de Fontenay avait son caractère. Comprenez-vous qu'elle pouvait susciter l'adhésion ou le rejet ?
Je l'entends, parce qu'effectivement, elle était très intègre, loyale, honnête et grande gueule. Elle n'avait pas besoin d'entrer dans un moule pour être dans la bienséance. Politiquement j'avais parfois du mal à la suivre même et je ne partageais pas certaines de ses opinions mais je les respectais car contrairement à ce qu'on peut penser elle était loin d'être dans la norme.
Les soirées d'élection de Miss France sont-elles importantes pour vous ?
Elles sont même incontournables ! Entre les Miss, il y a une vraie solidarité et une belle sororité, On échange et on se parle toute l'année. Je me rends souvent aux soirées et pas forcément pour me montrer. Je tiens aussi à soutenir Cindy Fabre et à lui montrer que je suis là si elle a besoin. Cindy était proche aussi de Geneviève et c'est une digne héritière. Cette année, je ne serai pas présente parce que je fête mon anniversaire le 15 mais je suivrai l'élection depuis mon salon et le ferai toujours parce que c'est la plus belle ligne de mon CV.
Où est votre couronne de Miss France ?
Elle trône chez moi ! Je l'ai déjà cassée plusieurs fois car je suis une maman cool et que les petites filles qui passent à la maison adorent la mettre ! Même mes filles ont déjà voulu la porter et j'étais très fière de leur poser sur la tête.
Vous présentez avec Agustin Galiana la soirée "M6 Faites le 31 le soir de la Saint Sylvestre" avec pléthore d'invités qui vont chanter des tubes festifs des années 60 à aujourd'hui. Aimez-vous présenter ce format d'émission ?
J'adore parce que c'est une fête familiale qui réunit tout le monde devant la télé. On la présente aussi en pensant à ceux qui seront plutôt seuls ce soir-là pour leur apporter un peu de sourire et de paillettes. C'est tout ce que j'aime parce que c'est la mission que j'ai aujourd'hui et qui consiste à apporter un peu de joie de vivre au travers des programmes que j'incarne. Au moment où je vous parle, je vais à l'hôpital Armand Trousseau pour faire un gala en pédiatrie-oncologie pour les enfants avec l'association Tout le monde contre le cancer.
Vous allez être très présente pendant les fêtes qui arrivent !
Effectivement, le 24 décembre je présenterai Les disques d'or de l'année sur M6 et, entre Noël et le jour de l'an, je serais sur RTL dans l'émission Stop ou Encore. Je suis aussi très fière d'être la voix du nouveau spectacle d'Holiday on Ice baptisé No Limits qui sera en tournée dans toute la France à partir du 7 février.
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Qu'avez-vous prévu pour le soir de Noël avec votre mari Bertrand Lacherie et vos quatre enfants ?
Cette année, nous serons tous réunis le 24 au soir chez nous. Nous passons toujours Noël avec mes parents, ma sœur, mon frère, ma belle-mère et tous les enfants. Et puis, on essaie d'apporter toujours un lot de petites surprises. L'essentiel c'est de ne jamais oublier à quel point nous avons la chance d'être une famille unie ! Quel cadeau de la vie !
Interview exclusive ne pouvant être reprise sans la mention du Journal des Femmes.