Seuls les professionnels de la mode le savent : il y a un truc très simple pour reconnaître un tissu de bonne qualité

Bien gardé par les pros, ce secret permet de reconnaître un tissu de qualité en dix secondes top chrono. "Le meilleur truc que j'ai appris de mes études", avance une étudiante en mode. On passe le mot.

Seuls les professionnels de la mode le savent : il y a un truc très simple pour reconnaître un tissu de bonne qualité
© Rawpixel Ltd.

Avec l'hégémonie de la fast fashion, la tonne de vêtements produits, les dérives de la seconde main et des friperies et autres pièges de la consommation excessive, il devient difficile, même pour les modeuses aguerries et les consommateurs avertis, de reconnaître un tissu qualitatif. On s'imagine qu'il faut être chimiste ou avoir des compétences de la taille d'une liste pour y parvenir… Mais à en croire les professionnels de la mode et de l'industrie textile, il suffit d'une technique plutôt facile.

D'après leurs dires, pour repérer un tissu de qualité, il faudrait ainsi… le brûler. La créatrice de contenu @martsdawn a elle-même fait l'expérience face caméra ; histoire de faire taire les derniers sceptiques. Munie d'un chalumeau et d'un bout de tissu en soie, la jeune femme se met à le brûler sur les extrémités, en soufflant, reniflant ce dernier à mesure qu'il est en train de se consumer. Coup de chance : dans son expérience, le tissu est bien de la soie certifiée. Mais alors, comment elle le reconnaît ? Il brûle doucement, se décompose en petits morceaux doux et mous semblables à des cendres qu'on pourrait écraser.

Ce qu'il faut observer ? "Combustion, odeur, toucher", explique la principale intéressée. Si chaque tissu naturel présente ses propres spécificités lorsqu'il est calciné, les matières synthétiques, réputées comme étant de piètre qualité, se consument toutes de la même manière et présentent les mêmes particularités.

Pour rappel, parmi les tissus synthétiques, on trouve le polyester, le nylon, ou encore l'acrylique. Lorsqu'on les approche du feu, plutôt que de brûler normalement, ils s'enflamment rapidement et fondent comme du plastique. Après combustion, ces derniers se décomposent non pas en cendres mais en petits morceaux tout durs, d'une couleur foncée allant du gris au noir de jais. Côté odeur, rien de fantastique : une fois brûlées, la plupart des matières synthétiques sentent le chimique.

On le conçoit, en raison des dangers et du matériel qu'elle implique, cette technique est difficilement reproductible en boutique. Toutefois, pour celles et ceux qui désirent acheter des tissus afin de rafistoler des vêtements de leur passé et/ou créer des pièces personnalisées, voilà une astuce qui va leur épargner nombre d'arnaques, de pratiques déloyales et autres coups fourrés !