Ce manteau adoré de Brigitte Bardot dans les années 60 revient - c'est l'idéal pour affronter les caprices de la météo

Star incontestée du 7e Art, propulsé par des vedettes de cinéma comme Humphrey Bogart, cette pièce mode s'est imposée, au fil des années, comme un incontournable de notre vestiaire. Dans certaines productions hollywoodiennes, sa splendeur en a parfois éclipsé l'acteur. Ultra désirable, elle a transcendé les frontières pour s'afficher sur les grandes icônes du cinéma français : Brigitte Bardot elle-même s'en empare dans le film Babette s'en va-t-en guerre. Une chose est sûre : il faudra encore compter sur elle cet automne-hiver. 

Aujourd'hui symbole de l'élégance à l'anglaise, elle revêtait jadis une fonction utilitaire. Au début du 20e siècle, ses créateurs l'avaient imaginée pour répondre aux besoins de l'armée en temps de guerre. Les civils l'adoptent ensuite pour soutenir les militaires, puis peu à peu, elle finit simplement par plaire : elle parvient à se défaire de toutes ses étiquettes d'hier pour devenir un item mode à part entière. Dans notre imaginaire, on l'associe souvent à Burberry… Vous l'aurez compris : il s'agit du trench-coat. 

Né en 1916, le "trench warm" naît de la volonté de Thomas Burberry de créer un imperméable militaire qui habille à la fois les officiers de la haute société et les soldats dans les tranchées (d'où son nom). De nos jours, les gens de la fashion sphère l'arborent pour affronter les intempéries de la saison sans commettre d'impair. Sa qualité première ? Son imperméabilité. En effet, ladite pièce est faite à partir de gabardine, un tissu de coton et/ou de laine tissé de façon très resserrée afin de ne laisser aucune goutte passer à travers. Ni trop épais, ni trop léger : le trench est donc parfait pour faire face à l'imprévisibilité de la mi-saison, où les rayons du soleil se mêlent aux épisodes de pluies surprises.

Côté style, les fashionistas ne sont pas en reste. Ce manteau iconique a un design reconnaissable entre mille : il se pare d'un boutonnage croisé et d'épaulettes massives ou plus discrètes. Sa coupe mi-longue lui permet de tomber au niveau du mollet afin de ne jamais obstruer le mouvement et/ou toucher le sol boueux. Ceinturé avec une boucle de métal en forme de D - qui sert à l'époque à y accrocher des armes -, on utilise aujourd'hui cette fonctionnalité pour resserrer plus ou moins la taille. Il est doté d'une cape tronquée, pour diriger l'eau loin du corps. Depuis son passage des tranchées à la rue, toutes ces caractéristiques techniques revêtent désormais une dimension esthétique.

Brigitte Bardot le porte avec élégance dans ses films et autres moments de vie : Babette s'en va-t-en guerre (1959), Une ravissante idiote (1964). Elle choisit d'en casser le côté "masculin" en le portant avec des pièces au summum de la féminité : associé à un nœud dans les cheveux, fermé sur une robe au-dessus du genou, dont la longueur laisse entrevoir de jolis mi-bas noirs (tendance cet automne-hiver).

Dans Babette s'en va-t-en guerre, elle en serre la ceinture pour souligner sa silhouette et l'accessoirise avec un joli foulard. Si BB le porte souvent fermé et parfaitement à sa taille, les modeuses s'amusent aujourd'hui à brouiller davantage les frontières de genre et le portent volontiers très oversize.

Pour ne pas donner l'impression de s'y noyer, elles le laissent ouvert : de quoi apporter une fausse touche de "nonchalance sans effort" typique du style de la parisienne.

Intemporel, le trench-coat se marie parfaitement avec toutes les tendances du moment puisqu'il traverse le temps et les époques sans jamais s'y enfermer. Avec des baskets, des ballerines, un jean voire même une robe du soir, le trench-coat est une pièce-star qui habille toutes les tenues même "négligées". A vous de choisir le style qu'il viendra sublimer.