"Mon ado me confie beaucoup plus de choses depuis que j'ai changé ce détail sur le retour de l'école"
VIDEO

"Mon ado me confie beaucoup plus de choses depuis que j'ai changé ce détail sur le retour de l'école"

"C'est ce qui a fait toute la différence dans ma relation avec ma fille", témoigne cette jeune maman.

L'adolescence est souvent une période difficile pour les parents qui ne trouvent pas les mots, ni le bon moment pour communiquer avec eux. Les jeunes, généralement dans leur bulle et ayant besoin d'intimité, souhaitent préserver leur jardin secret. Même si les adultes restent ouverts, il y a parfois certains sujets qui peinent à être abordés. Les jeunes sont pudiques, ils préfèrent se confier à un copain, une copine, voire garder pour eux ce qui les tracasse. Même lorsqu'il s'agit de raconter simplement sa journée, les parents prennent le risque de se prendre "un vent" monumental... Le collège marque d'ailleurs un tournant pour de nombreuses familles habituées jusqu'alors à écouter leur écolier leur raconter les ragots de la récré ou ce qu'il a appris en classe. 

"Depuis que ma fille de 13 ans est entrée au collège, un silence de plomb a remplacé le bavardage incessant qui rythmait autrefois nos trajets en voiture", raconte une jeune maman dans une chronique One Thing publiée sur le site Slate. Au départ, elle tente de lui poser davantage de questions pour la faire parler, mais elle n'obtenait que "des soupirs agacés et un regard noir". La tension avait tendance à monter, la jeune fille se disputait avec sa mère, claquant la porte de sa chambre... Alors, la mère de 43 ans décide de tester autre chose, mais cela n'a rien à voir avec les conseils parentaux suggérant de poser des questions ouvertes à son ado du type "qu'est-ce qui t'as fait sourire ou froncer les sourcils aujourd'hui"... "J'imagine le mépris profond qui pourrait se lire sur le visage de mon ado si je les essayais avec elle", témoigne-t-elle. 

"Puis j'ai réalisé : est-ce que j'aurais envie d'être interrogée dès la fin d'une dure journée de travail ? Après une journée épuisante à gérer les interactions sociales et un programme scolaire intense, agrémenté de sports d'équipe, peut-être n'avait-elle tout simplement pas envie de parler. La solution était peut-être, lors de ces trajets en voiture, de ne rien lui demander du tout", explique la jeune femme. Lorsqu'elle est allée chercher sa fille, elle s'est alors contentée de la prendre dans ses bras en lui disant qu'elle était contente de la voir, puis de prendre la route pour rentrer à la maison, dans le silence. Quand l'adolescente la questionne sur cette étrange ambiance, sa mère lui explique qu'elle respecte son besoin de ne pas être "bombardée de questions". Qu'elle préfère attendre qu'elle raconte sa journée d'elle-même, quand elle le voudra.

"Maintenant, hormis la musique de fond, ma fille et moi rentrons généralement en silence. Il lui arrive même de me tenir la main. Une fois rentrées, une fois qu'elle a eu le temps de décompresser, elle est prête à partager les bons et les mauvais moments de sa journée". Un temps calme plutôt apprécié et qui pourrait permettre aux jeunes de prendre le temps de décompresser sur le chemin du retour. Et s'il suffisait parfois d'un peu de patience pour que nos jeunes nous parlent davantage ?