Si un chien se comporte ainsi, c'est qu'il est profondément angoissé - un signe à ne pas négliger

Voici comment reconnaître ce trouble pour mieux l'aider à le surmonter. Un comportement en particulier est un indicateur clé.

Si un chien se comporte ainsi, c'est qu'il est profondément angoissé - un signe à ne pas négliger
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Certains chiens sont prédisposés à l'anxiété de séparation dès la naissance. Les races les plus affectueuses ou dépendantes de leurs maîtres, telles que les Golden retriever ou les Bouledogues anglais, y sont plus sujettes. Mais d'autres facteurs entrent en jeu. Emma Lee, experte en nutrition animale chez Burns Pet Food, souligne qu'une mauvaise reproduction peut accentuer le problème : "Si la mère a été stressée ou anxieuse durant la gestation, cela peut impacter le chiot". Un passé traumatisant, un déménagement, l'arrivée d'un nouveau-né ou le décès d'un membre de la famille peuvent aussi provoquer ce trouble. Enfin, le manque d'exercice ou de stimulation mentale peut aggraver la situation. Un chien qui ne dépense pas son énergie accumule du stress, renforçant son anxiété lorsqu'il se retrouve seul.

Par ailleurs, un chien anxieux à l'idée de rester seul manifeste souvent des comportements inhabituels. Aboiements incessants, hurlements, destruction de meubles ou de chaussures... Certains chiens, pourtant bien éduqués, se mettent même à faire leurs besoins dans la maison ou refusent de toucher à leur nourriture lorsque leur maître s'absente. Mais ce n'est pas tout. D'autres signes plus subtils peuvent aussi alerter. Un chien qui gratte ou mordille frénétiquement la porte après le départ de son maître ou encore qui fait les cent pas, incapable de se poser, cherchant constamment à attirer l'attention, pourrait être en proie à une angoisse profonde. Bref, plus l'anxiété est forte, plus les symptômes sont marquants.

Heureusement, les propriétaires disposent de plusieurs moyens pour aider leur compagnon à se sentir mieux. Assurer une routine stable et répondre à ses besoins physiques et mentaux est primordial. Il est aussi conseillé de lui créer un espace sécurisant, où il pourra se reposer en toute tranquillité. La technique de la désensibilisation progressive peut, elle aussi, s'avérer efficace. Il s'agit d'habituer progressivement le chien à rester seul en augmentant la durée des absences petit à petit. "Commencez par des séances courtes et récompensez votre chien lorsqu'il reste calme", conseille Emma Lee. L'important est d'associer la solitude à quelque chose de positif.

En revanche, si les symptômes persistent, il peut être judicieux de consulter un comportementaliste canin. Un avis vétérinaire peut également aider à éliminer toute cause médicale sous-jacente et proposer des solutions adaptées.