Ni livret A, ni PEL, voici la stratégie la plus rentable pour préparer l'avenir de ses enfants

Peu de personnes optent pour cette manière de placer de l'argent qui s'avère être une stratégie gagnante sur le long terme, selon un expert en finance qui explique, en prime, comment ne pas payer d'impôts.

Ni livret A, ni PEL, voici la stratégie la plus rentable pour préparer l'avenir de ses enfants
© zaikina

Quand on devient parent, on essaie tant bien que mal d'anticiper et de mettre de l'argent de côté pour permettre à ses enfants de démarrer leur vie d'adulte sur de bonnes bases financières. Ce pécule permet en effet de payer leurs études, de les aider pour des événements de la vie (mariage, emménagement ou achat d'un appartement...) ou tout simplement pour les soutenir en cas de difficultés financières. Aujourd'hui, de nombreux placements permettent d'épargner facilement dès leur naissance et jusqu'à leur majorité, comme le livret A, le Compte épargne logement (CEL) ou le Plan d'épargne logement (PEL), le livret d'épargne bancaire, l'assurance vie ou encore le plan épargne avenir climat (PEAC). 

Mais il existe d'autres moyens d'investir pour l'avenir de ses enfants et peu de personnes y ont recours. Sur son compte Tiktok, @nicolas_finance conseille les parents sur un placement particulier, qui permet de mettre de l'argent de côté sur le long terme, et cela, sans payer d'impôts. Il prend l'exemple d'une mère de famille, Sophie, âgée de 34 ans, qui vient d'accueillir un enfant. "Plutôt que d'ouvrir un livret A à faible rendement pour sa fille, elle opte pour une stratégie beaucoup plus rentable", à savoir un compte titre qu'elle ouvre dès la naissance de sa fille. "C'est l'un des moyens les plus simples d'investir en bourse", précise l'expert en finance. "Elle investit régulièrement dans des ETF (des titres diversifiés et stables), et avec un horizon de temps de 18 ans, le risque de perte est quasiment nul si elle reste investie sur le long terme", précise-t-il. "En moyenne, la bourse a une performance historique de +8% par an", rappelle le spécialiste. Ainsi, à raison de 200 euros placés chaque mois, sa fille pourrait percevoir à sa majorité près de 100.000 euros, soit une plus-value de 60.000 euros. 

Mais attention, cette plus-value est taxée de 30%, ce qui reviendrait à verser 18.000 euros aux impôts. Pour éviter de payer ce montant à l'administration fiscale, l'expert donne une astuce. Pour cela, il faudrait que Sophie conserve le Compte Titres à son propre nom. Lorsque sa fille aura 18 ans, elle pourra alors transférer la totalité de l'investissement sous forme de donation, et donc sans imposition. "Quand sa fille voudra revendre des Titres, seules les plus-values réalisées après la donation seront imposables", explique Nicolas. 

Rappelons qu'un compte-titres permet d'acquérir une grande diversité de titres comme des actions, des obligations, des parts de fonds communs de placement, de bons de souscriptions, des ETF (ou trackers) ainsi que des warrants. Renseignez-vous auprès de votre établissement bancaire et sachez qu'une commission de tenue de compte peut être prélevée chaque année pour la gestion administrative ainsi que des droits de garde pour la conservation des titres. Enfin, il faut aussi prendre en compte la fluctuation des marchés qui peut faire varier votre investissement.