La date stratégique à laquelle louer votre bien et économiser une grosse somme d'argent - ça se joue à un jour près !

Depuis quelques années, la fiscalité sur les logements a évolué. La taxe d'habitation, par exemple, est supprimée pour les résidences principales depuis le 1ᵉʳ janvier 2023. Cependant, cette taxe reste en vigueur pour les résidences secondaires et les logements vacants. Si votre bien entre dans l'une de ces catégories, vous risquez de payer une somme importante chaque année. La bonne nouvelle ? Il existe un moyen d'éviter cela, à condition d'agir au bon moment.

Chaque début d'année, l'administration fiscale fait le point : quel est l'état de votre logement ? Si le bien est vide, utilisé comme résidence secondaire ou laissé à l'abandon, une taxe d'habitation vous attend. Le montant varie selon la localisation et la valeur locative du bien, mais il peut vite atteindre plusieurs centaines, voire milliers d'euros dans certaines zones. En revanche, si votre logement est loué à une personne qui en fait sa résidence principale, la règle change. Non seulement vous échappez à la taxe, mais elle incombe au locataire – et dans ce cas, celui-ci n'y est généralement pas soumis grâce à la suppression récente. En résumé, tout dépend du moment où vous faites entrer un locataire dans votre bien.

Alors quelle est la date à prioriser ? Comme l'indique le site du gouvernement, tout se joue au 1ᵉʳ janvier. Cette date clé détermine le statut de votre logement pour l'année fiscale entière. Si le bien est vide ou déclaré comme résidence secondaire ce jour-là, la taxe vous sera appliquée. Mais si votre logement est occupé par un locataire pour en faire sa résidence principale, vous évitez cette charge. Vous l'aurez compris, trouvez un locataire avant la fin de l'année et assurez-vous que le bail commence au plus tard le 1ᵉʳ janvier. Si vous louez votre bien le 2, 5 ou encore le 20 janvier, ce sera à vous de payer. 

À noter que cette taxe d'habitation est calculée d'après la valeur locative cadastrale du logement, par application d'un taux voté par la collectivité locale du lieu de situation du bien immobilier. Le montant de la taxe est alors obtenu en multipliant la valeur locative par un taux d'imposition. Bref, autant vous dire que la note peut être salée !