Les situations les plus cocasses vécues par un prof : rires garantis

Certains élèves en font parfois voir de toutes les couleurs à leur professeur. Timothé Curado, qui enseigne la physique-chimie au collège, a compilé les meilleures anecdotes dans son livre "Les super perles de profs".

Les situations les plus cocasses vécues par un prof : rires garantis
© Thimoté Curado / Mango éditions

Au cours de leur carrière, n'importe quel enseignant sera unanime pour dire qu'il a déjà vécu des situations cocasses avec ses élèves. Certains jeunes, sans le vouloir parfois, créent des moments mémorables en donnant une réponse inattendue, en faisant une remarque ou en étant surpris en train de mentir. Pour plus d'un professeur, les élèves sont les êtres les plus imprévisibles qui soient. Justement, Timothé Curado, qui enseigne la physique-chimie au collège et partage le quotidien de son métier sur les réseaux sociaux, a compilé dans un livre toutes les anecdotes qui l'ont marqué ("Les super perles de profs avec Timothé Curado @timthc" éditions Mango). Voici celles qui nous ont le plus surprises à la lecture de l'ouvrage :

Lorsqu'il s'agit d'amuser la classe ou d'avoir un peu de pouvoir, certains élèves ne reculent devant rien, quitte même à disputer leur professeur. Un jour, alors que ce prof de physique-chimie faisait passer ses élèves à l'oral, il s'est fait surprendre par l'un d'eux en train de bâiller. "Je pensais l'avoir fait discrètement, mais pas suffisamment (...) L'élève s'est interrompue : - Monsieur, dites-moi si je vous donne envie de dormir. - Oups pardon, tu peux continuer. Elle a poursuivi son oral avec un léger sourire aux lèvres, comme la plupart des autres" camarades, a-t-il expliqué dans son livre. 

Autre situation, autre anecdote. Cette fois, elle concerne les fameux bouts de papier que les élèves s'envoient par moments en espérant ne pas se faire prendre. Timothé Curado a eu la bonne (ou mauvaise) idée d'intercepter l'un de ces mots et a été plus que surpris par le contenu. "L'élève qui l'a envoyé devient tout rouge, me supplie de ne pas le lire et de le jeter. (...) Je lis le message et à ce moment-là, j'hésite entre exploser de rire ou pas. Sur le papier, on pouvait lire "tu as vu le boule du prof ?". L'élève ne savait plus où se mettre et ses camarades étaient hilares. J'ai légèrement ri', se remémore-t-il. 

C'est bien connu, la plupart des écoliers ont une imagination débordante, et n'hésitent pas à la mettre à profit lorsqu'ils n'arrivent pas à faire un exercice. "Parfois, les élèves préfèrent se justifier (...) Question : Convertir 15 x 10³ cm en m. Réponse : Désolé Monsieur, je connais la réponse, mais je suis trop fatigué pour chercher l'info dans mon cerveau. Mais, en vrai, c'est simple." Ils mobilisent aussi leur imagination les jours de grève à l'école. "Pour éviter de venir en cours, ils ont envoyé un mail aux professeurs pour savoir s'ils feraient grève, en précisant qu'ils n'avaient que ce cours dans la journée parce que les autres profs étaient en grève. Quand j'ai reçu ce mail, je n'ai pas réfléchi et je me suis dit que je déplacerais le cours pour ne pas les faire venir pour deux heures. Mais c'est un peu plus tard que j'ai découvert la supercherie, quand un prof m'a informé que je faisais grève, alors que pas du tout. (...) Ils avaient tout fait pour qu'aucun prof ne vienne ce jour-là", note-t-il.

Enfin, certains élèves excellent non pas en cours, mais dans l'art de mentir. "L'année où j'étais professeur principal de quatrième, j'essayais de voir les parents au moins une fois dans l'année. J'avais eu du mal pour un élève en particulier puisqu'il m'avait dit que sa mère ne parlait pas du tout français et que son père était à l'étranger. Malgré les différents mots que j'avais pu mettre dans le carnet de correspondances, je n'ai pas rencontré la mère lors de la première réunion parents-professeurs. J'ai donc appelé (...) et comme il m'avait dit qu'elle ne parlait pas français, j'articulais énormément et je parlais très lentement pour être sûr qu'elle me comprenne. J'ai été très surpris quand elle m'a répondu... - Oui, je suis bien sa maman, mais pourquoi vous me parlez comme ça ? Elle parlait très bien français...", indique-t-il dans le livre.