Excès de vitesse : les amendes vont pleuvoir dans 31 nouveaux départements français
Dès 2025, de nouvelles régions vont être concernées par le déploiement de 126 voitures-radars, confiées à des privés. Voici où vous risquez de les croiser.

Les radars mobiles de nouvelle génération " (RMNG) appelées voitures-radars se déploient en France depuis 2013, dans le but de réduire le risque d'accidents de la route. Ils permettent de "détecter, sans flash visible et en roulant, tous les véhicules en excès de vitesse", précise le site de la sécurité routière.
Ils ciblent principalement les conducteurs responsables de grands excès de vitesse, à partir d'une certaine limitation. Ainsi, en prenant en compte la "marge technique" de 10 km/h pour les limitations inférieures à 100 km/h et de 10% pour celles supérieures à 100 km/h, l'automobiliste est flashé à 146 km/h sur l'autoroute, à 124 km/h sur la voie express et à 61 km/h en ville.
En 2018, les voitures radars ont été déployées en Normandie de manière privatisée, c'est-à-dire que des chauffeurs habillés en civils, et non des policiers ou des gendarmes les conduisent. Il s'agit généralement de modèles tels que la Peugeot 208, la Renault Mégane, la Dacia Sandero, VW Passat ou encore Skoda Octavia, munis d'une caméra infrarouge qui enregistre automatiquement les contrevenants en excès de vitesse.
Ces voitures-radars se sont déployées progressivement jusqu'en 2020 en Bretagne, dans les Pays de la Loire et en Centre-Val de Loire, puis l'année suivante dans le Grand-Est, les Hauts-de-France, la Bourgogne-Franche-Comté et la Nouvelle-Aquitaine.
Selon un appel d'offre publié fin juin 2024 par le gouvernement, trois nouvelles régions devraient les accueillir à partir du début de l'année 2025, avec 126 véhicules qui sillonneront les routes de trois nouvelles régions, soit 31 départements. Il s'agit du sud-est de la France avec les régions d'Auvergne-Rhône-Alpes, de Provence-Alpes-Côte-d'Azur et d'Occitanie.