Cette phrase à ne pas dire au nouvel enseignant de votre enfant
Pour bien démarrer l'année et avoir de bonnes relations avec les professeurs et instituteurs de vos enfants, voici la phrase à éviter de prononcer (même si on en est convaincu).

Les enfants et les bêtises, ça les connaît ! Dès le plus jeune âge, les petits ont tendance à repousser les limites, à tester votre autorité, et osent même accuser le frère ou la sœur pour se sortir d'une situation à laquelle ils savent qu'ils pourraient se faire réprimander. "C'est pas moi, c'est lui !" vous disent-ils avec un aplomb tel que vous ne savez plus qui croire. Sauf qu'à leur âge, on reconnaît bien vite qui dit vrai. Au fur et à mesure qu'ils grandissent, les parents parviennent le plus souvent à instaurer une relation de confiance et la communication entre l'enfant et l'adulte est facilitée.
Aussi, lorsqu'ils font leur rentrée à l'école primaire ou au collège, certains parents tombent des nues lorsqu'ils sont convoqués pour le comportement déplacé de leur enfant. Et la première réaction que l'on a en tant que parent, c'est tout d'abord de croire son enfant (ou de lui trouver des excuses). "Peut-être a-t-il voulu se défendre ?". D'autres jouent la carte de l'étonnement en répondant au professeur "mon enfant ne ferait jamais une chose pareille", ou "mon enfant ne ment jamais"...
Selon Deepali Deshmukh, une directrice d'école en Californie, remettre en cause la parole du professeur pour donner plus de crédit à son enfant est contre-productif. "L'école, tout comme la maison, est un espace sûr où les enfants peuvent faire des erreurs et en tirer des leçons", explique-t-elle. Elle rappelle que les enseignants ne sont pas là pour accuser l'enfant ou critiquer l'éducation des parents. S'ils vous convoquent, c'est avant tout pour gérer les situations de conflit et apprendre à l'enfant à mieux se comporter en classe.
Il convient donc de discuter de la situation avec son enfant et de lui apprendre à toujours vous dire la vérité, même s'il doit admettre qu'il est en tort. De cette manière, vous pourrez toujours intervenir pour le défendre, en ayant connaissance des faits et sans perdre votre crédibilité. "Il sait qu'il a mal agi et ne recommencera plus, nous allons en parler avec lui", pourrait être une approche plus adaptée selon les situations. Et s'il n'est pas en tort, il sera alors fier et rassuré de voir son parent le défendre et aller dans son sens.