Ce que votre assurance auto vous incite à faire en cas de réparation (mais ce n'est pas obligatoire)
En cas de réparation sur votre véhicule, vous êtes tout à fait en droit de refuser la proposition de votre assureur, et cela ne vous empêchera pas d'être pris en charge.

Sur la route, il arrive malheureusement d'avoir quelques petits pépins. Tomber en panne d'essence ou de moteur, crever un pneu, trouver la vitre de son véhicule brisée, ou devoir faire appel à un dépanneur en cas d'accrochage ou d'accident... Autant de situations qui peuvent arriver à tout le monde et qui nécessitent l'intervention de notre assurance automobile. Et lorsque le véhicule a besoin d'être réparé, les conducteurs sont tous confrontés au même dilemme.
En effet, les compagnies d'assurance incitent toujours à passer par un garage agréé. Une démarche qui présente plusieurs avantages : il n'est pas nécessaire d'avancer les frais, les démarches administratives sont simplifiées et les professionnels sont sélectionnés pour être de confiance. Ces derniers ont d'ailleurs signé un accord avec votre assurance, ce qui les oblige à limiter les prix grâce à une grille tarifaire. En contrepartie, la compagnie lui permet d'accroître sa clientèle et sa notoriété.
Mais depuis 2015, rien ne vous impose de passer par un garage agréé pour réparer votre voiture. Ainsi, si vous connaissez bien votre garagiste et que vous souhaitez lui confier votre véhicule, sachez que c'est le principe du libre choix qui est en vigueur. Vous pouvez donc faire toutes les réparations que vous souhaitez chez le garagiste que vous aurez vous-même choisi, même s'il ne fait pas partie de la liste des garages agréés par votre assurance.
"Tout contrat d'assurance souscrit au titre de l'article L. 211-1 mentionne la faculté pour l'assuré, en cas de dommage garanti par le contrat, de choisir le réparateur professionnel auquel il souhaite recourir. Cette information est également délivrée, dans des conditions définies par arrêté, lors de la déclaration du sinistre" précise l'article L.211-5-1 du Code des assurances. Par ailleurs, le remboursement ne doit pas non plus être retardé.