
Voici pourquoi Google Maps et Waze ne proposent plus d'office le chemin le plus court
Peu de conducteurs connaissent les nouvelles règles que doivent appliquer les applications GPS telles que Waze et Google Maps, depuis deux ans déjà.
Les applications Waze, Plans et Google Maps ont transformé la vie de nombreux automobilistes égarés. Très utiles pour trouver son chemin et atteindre une adresse précise, ces GPS servent de véritables guides, même pour retrouver la bonne route après une erreur de parcours, en recalculant le bon itinéraire. Une aide précieuse pour ceux qui avaient l'habitude jusqu'alors de s'orienter à l'aide d'une carte routière. Mais ces applications font bien plus que cela : elles peuvent estimer le temps nécessaire pour aller d'un point A à un point B, en tenant compte des embouteillages et des accidents éventuels. Ainsi, en offrant le trajet le plus court et le plus rapide, en évitant notamment les routes les plus encombrées, Google Maps attire un milliard d'utilisateurs chaque mois dans plus de 200 pays, tandis que Waze en compte 140 millions par mois dans près de 185 pays, dont 14 millions en France, selon les chiffres de Google en 2019 et du site Frandroid en 2020.
Cependant, depuis la publication du décret n°2022-1119 publié le 5 août 2022, de nouvelles règles sont en vigueur, et peu d'automobilistes en sont conscients. Désormais, ces GPS ne peuvent plus proposer par défaut les trajets les plus courts. L'avez-vous remarqué ? Après avoir suivi un itinéraire proposé par Waze, on se rend parfois compte que le chemin habituel aurait été plus rapide et moins encombré.
Récemment, plusieurs communes se sont plaintes de l'afflux d'automobilistes suivant aveuglément leur GPS, pensant gagner quelques minutes. Résultat : certains villages, comme Saint-Montan en Ardèche, sont envahis par les touristes pendant les week-ends et les vacances scolaires.
En effet, depuis la publication de ce décret, ce sont les itinéraires les plus respectueux de l'environnement qui sont privilégiés sur les écrans des utilisateurs. Par exemple, lorsqu'un trajet implique une portion d'autoroute à 110 km/h ou plus, une alternative est proposée. La consommation de CO2 est également affichée selon les parcours choisis. Avant de prendre la route, il est donc conseillé de comparer les itinéraires pour choisir celui qui vous convient le mieux.