
"Le Santorin de l'Espagne" : plus accessible que la célèbre ile grecque, la ville se visite en T-shirt dès le mois d'avril
Maisons blanches, ruelles pavées, dômes bleus... Cette ville a tout d'une carte postale. Sauf qu'elle n'est pas perchée sur une île grecque... elle se trouve en Espagne. Et, contrairement à Santorin, elle est bien moins envahie de touristes, et bien moins chère.
Quand on pense à Santorin, on pense aux vues imprenables sur la mer Égée, aux mythiques couchers de soleil pris d'assaut par les touristes, à ces petites églises aux dômes bleus, perchées au bord de la falaise. On pense aussi à ses ruelles si étroites qu'on y croise à peine une calèche, aux marches en pierre brûlantes l'été, aux chats assoupis sur les rebords de fenêtres, et à l'attente interminable pour un plat de poisson grillé...
Mais l'île a ses limites. Le maire Nikos Zorzos l'a d'ailleurs dit lui-même : le tourisme de masse pourrait "détruire" Santorin. En haute saison, des milliers de passagers débarquent chaque jour via les navires de croisière, à tel point que le gouvernement a dû instaurer une taxe spéciale de 20 euros pour réguler les arrivées. Les constructions explosent, les prix aussi. Résultat : les vacanciers se tournent vers des alternatives. Des coins plus calmes, mais tout aussi charmants. Et parmi ces nouveaux spots prisés, une ville espagnole tire son épingle du jeu. Surnommée "le Santorin de l'Espagne", elle enchaîne les bons points : climat doux, architecture typique, mer à portée de tongs et ambiance relax.
Ici, pas besoin de se battre pour une photo au coucher du soleil. Les vues sont tout aussi belles, mais sans la foule. En avril, les températures grimpent facilement à 21 °C. Assez pour troquer le sweat contre le T-shirt. Et l'eau, même si elle reste un peu fraîche, donne envie de se tremper les pieds. La vieille ville est un dédale de ruelles pavées. Les maisons blanchies à la chaux éclatent sous le soleil. Les volets en bois sont ouverts, les bougainvilliers débordent des balcons, les chats flânent, et les terrasses ne désemplissent pas. Tout en haut, l'église à coupole bleue fait sensation. Elle s'appelle Parroquia Nuestra Señora del Consuelo et date du début du XXe siècle.
Un peu plus bas, la plage attend les promeneurs. Ce n'est pas du sable volcanique comme à Santorin, mais des galets lisses et une mer turquoise. La plus proche du centre, Playa de la Roda, s'étire le long d'une promenade, parfaite pour une balade après le déjeuner. Et si la ville attire les curieux, elle reste encore préservée et les restaurants proposent des plats locaux bien loin des menus attrape-touristes. Ici, la star, c'est le riz. En paella bien sûr, mais aussi en "arròs amb fessols" (riz aux haricots) ou en "arròs amb ceba" (riz aux oignons). Autre spécialité locale : les "cocas a la llumà", de petites galettes recouvertes de légumes ou de saucisse. Où est cette perle ? Il s'agit de Altea, dans la province d'Alicante.
Bref, sur les réseaux sociaux, la ville cartonne. Sous les hashtags qui lui sont dédiés, les commentaires fusent : "Magnifique Altea. Mon endroit préféré à visiter", "J'adore cet endroit. Tellement pittoresque", ou encore "J'y suis allé, c'est un endroit tellement beau et relaxant". Rien à voir avec les bains de foule à Santorin. Vous l'aurez compris, pour ceux qui rêvent d'un coin de Méditerranée à la grecque, sans exploser leur budget ni se perdre au milieu des touristes, Altea est une belle surprise.